Kedougou

Allocution d’ouverture de Monsieur Saër NDAO, Gouverneur de la région de Kédougou (Partie 1)


Allocution d’ouverture de Monsieur Saër NDAO (Partie 2)

Installation de la station hydrométrique de Kédougou pour le suivi du débit du fleuve Gambie dans le cadre du projet PNA FEM Ce mercredi 17 novembre 2021, l’équipe de la DGPRE a procédé à l’installation de la station hydrométrique de Kédougou.

Installation et sécurisation de la station hydrométrique de Kédougou (pont de Kédougou, route de Fongolimi), ce jeudi 18 novembre 2021 avec l’équipe de la Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau

En perspective de la formation sur la production et Utilisation de Compost Valorisation de Matériaux Organiques : Bonnes Pratiques en matière forestière et agroforestière, une séance de ramassage de la fumure organique a été tenue le 09 novembre 2021dans le village de Ingath Itikh ainsi que des travaux de désherbage pour chercher la matière solide ligneuse afin d’enrichir le compostage. Les femmes du GIE ont été mobilisées à cet effet.

Le GIE INGATH ITIKH AMARA DE SALEMATA est une Association de femmes qui s’active beaucoup dans la lutte contre la dégradation de l’environnement. Pour cela, il participe dans plusieurs initiatives communautaires allant dans le sens de la protection de cet environnement.

Ainsi, il a initié un projet dénommé « Projet d’appui à l’adaptation et à l’amélioration de la résilience agricole de la zone des Bassari ». Lequel projet a bénéficié d’un financement du projet d’appui au Plan National d’Adaptation du Sénégal (PNA/FEM) qui vise à renforcer la capacité des acteurs techniques et des communautés locales à mieux évaluer l’impact du changement climatique et à s’adapter au besoin.

Pour rappel, le projet PNA-FEM a été financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial et le Programme des Nations Unies pour le Développement pour une période de 3 ans.

Afin de soutenir les initiatives de ce GIE, les membres qui le constituent doivent être formés dans la gestion administrative et financière, dans l’organisation d’un groupement et dans les procédures de passation de marchés.

Sous ce rapport, leur capacitation continue est gage de pérennité et de viabilité du projet. C’est pourquoi, nous pensons que pour une bonne réussite de ce défi, les membres doivent maitriser d’abord les bonnes pratiques de gouvernance des organisations communautaires de base.

L’objectif de l’atelier est de renforcer les capacités des membres du GIE sur la gestion administrative d’un groupement, sur les règles de base de la passation des marchés publics et sur la méthodologie d’organisation d’un groupement afin de permettre aux membres d’avoir une meilleure gestion des procédures d’appel public à la concurrence et une bonne organisation de leur GIE.

Objectifs spécifiques :

De manière spécifique, il s’agit de :

Former les participants au développement des compétences en matière de passation des marchés ;

Disposer et faire comprendre aux participants les outils nécessaires pour exécuter un DRP simplifié ;

Former les membres du groupement sur le rôle, responsabilité et système d’archivage des documents

II. Résultats attendus

Au terme du processus de renforcement des capacités des membres du GIE, il est attendu de réelles améliorations au double plan comportemental et professionnel. Les résultats immédiats seront :

Les participants ont acquis une compétence en matière de passation des marchés ;

Les participants à la formation maitrisent les rôles des membres du bureau et leur responsabilité tout en maitrisant le système d’archivage.

La rencontre a été tenue du 29 au 30 octobre 2021 à Salemata en présence des autorités de la localité

Atelier de lancement de l’étude de vulnérabilité approfondie et d’identification des options d’adaptation aux changements climatiques des secteurs de l’agriculture, de la santé, des infrastructures routières et de la gestion des risques de catastrophe axée sur les inondations dans la région de Kédougou.

Ce mercredi 24 novembre 2021 s’est tenu à l’hôtel Bedik, l’atelier de lancement de l’étude de vulnérabilité approfondie et d’identification des options d’adaptation aux changements climatiques dans la région de Kédougou. La rencontre a été présidée par Monsieur Saer NDAO, Gouverneur de la Région de Kédougou, en présence de Monsieur Cheikh FOFANA, Directeur adjoint de l’Environnement er des Etablissements Classés, de l’adjointe au Maire de Kédougou et des préfets de Salemata et Saraya.Pour rappel, le processus de PNA a été officiellement créé en 2010 en vertu du cadre de Cancún pour l’adaptation issu de la 16ème conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). C’est un processus stratégique qui permet aux pays d’identifier et de répondre à leurs priorités à moyen et à long terme pour s’adapter aux changements climatiques. Il consiste à analyser les changements climatiques actuels et futurs et à évaluer la vulnérabilité à leurs impacts. Cela sert de fondement pour identifier et prioriser les options d’adaptation, mettre en œuvre ces options et suivre les progrès accomplis et les résultats. Il met en place des systèmes et capacités nécessaires pour que l’adaptation fasse partie intégrante de la planification du développement, de la prise de décision et de la budgétisation d’un pays, tout en s’assurant que cela représente une pratique courante plutôt qu’une activité ponctuelle isolée.Selon les lignes directrices du Groupe d’experts des pays les moins avancés (PMA-2012), le processus PNA doit reposer sur des connaissances scientifiques solides. Les mécanismes de financement internationaux dédiés au climat exigent désormais que la vulnérabilité aux changements climatiques soit clairement démontrée et que les réponses fournies en termes d’adaptation répondent uniquement aux problèmes posés par les impacts des changements climatiques. Il est donc nécessaire de « prouver » la vulnérabilité climatique du pays, de son économie et de ses secteurs et d’identifier des mesures d’adaptation concrètes basées sur des évidences scientifiques robustes.Ainsi, pour une meilleure connaissance des changements climatiques et notamment des impacts et vulnérabilités auxquels le pays sera confronté dans l’avenir pour les secteurs de l’agriculture, des infrastructures de transports terrestres, de la santé et des inondations, le Gouvernement du Sénégal a sollicité l’appui du Fonds pour l’Environnement Mondial et du Programme des Nations Unies pour le Développement en vue du financement du projet d’appui au Plan National d’Adaptation du Sénégal.Ce projet, d’une durée de trois (3) ans vise à renforcer la capacité des ministères sectoriels et de l’administration régionale à mieux évaluer les impacts du changement climatique et à adapter les politiques et les budgets existants en matière d’intégration des risques climatiques et des mesures d’adaptation à moyen et à long terme. Dans sa première composante intitulée « combler les lacunes et les faiblesses en capacités dans la mise en œuvre du processus PNA », le projet a prévu de mener une étude de vulnérabilité approfondie aux changements climatiques pour les secteurs de l’Agriculture, de la gestion des risques de catastrophe axée sur les inondations, la Santé et les Infrastructures de transports terrestres dans la région de Kédougou.Les études scientifiques ont révélé des faiblesses en général dans les études de vulnérabilité. Ces faiblesses sont en effet inhérentes à la difficulté d’accès aux informations et à l’insuffisance dans l’élaboration des scénarios environnementaux et socio-économiques propres aux secteurs concernés par les études de vulnérabilité et adaptation. L’étude de vulnérabilité sera menée sur la base de scénarios de changements climatiques dans les secteurs d’activités socioéconomiques les plus sensibles. A partir de l’analyse des impacts prévus, des mesures d’adaptation seront proposées.Pour l’élaboration de cette étude, il faudra vraisemblablement des scénarios climatiques à résolutions spatiales et temporelles relativement fines afin d’obtenir les informations requises sur la vulnérabilité, l’adaptation locale. Il est en effet important d’évaluer ces dernières pour déterminer comment se protéger d’un climat en pleine évolution et prospérer sous ces nouvelles conditions climatiques. Il faudra évaluer le niveau et la nature de la vulnérabilité, c’est-à-dire des risques que court une région à cause des effets potentiellement négatifs des changements climatiques (y compris les changements concernant les extrêmes climatiques).L’utilisation des scénarios climatiques et environnementaux par les sectoriels, la fiabilité des données, l’intégration des impacts dans les analyses, l’évaluation socio-économique de ces impacts et la formulation appropriée des mesures d’adaptation sont les principaux domaines prioritaires sur lesquels, il s’agira de mettre l’accent lors de la réalisation en adoptant des degrés d’analyse plus poussés tout en restant précis sur le terrain. C’est dans ce contexte que le Ministère de l’Environnement et du Développement durable à travers la Direction de l’Environnement et des Etablissements Classés, organise en collaboration avec le comté régional sur les changements climatiques de Kédougou, l’atelier de lancement de l’étude de vulnérabilité et l’identification des options d’adaptation aux changements climatiques des secteurs de l’agriculture, de la santé, des infrastructures de transports terrestres et des inondations dans la région de Kédougou dans le cadre de la mise en œuvre du projet PNA-FEM.

FORMATION DES MEMBRES DU GIE INGATH ITIKH AMARA DE SALEMATA SUR LE COMPOSTAGE

L’un des facteurs limitant de la production agricole est l’insuffisance ou la carence des sols en éléments fertilisants. L’utilisation de la matière organique sous forme de compost est l’une des solutions écologiques et durables les plus recommandées. Il existe plusieurs méthodes de fabrication du compost


La technique du compostage en fosse, en andain ou aérien permet la fabrication à même le sol du compost à partir des débris organiques (fumier des animaux, ordures ménagères organiques, et autres matières organiques).
L’exploitation des sols et l’utilisation des engrais minéraux sans apport de la matière organique conduisent à la dégradation physique et chimique des sols entraînant ainsi la baisse des rendements. La fabrication et l’utilisation du compost dans les systèmes de culture à la base de coton peuvent être une solution.
Afin de soutenir les initiatives du GIE, le comité de gestion propose un TDR sur la fabrication de compost alternative de l’utilisation des produits chimique.
Sous ce rapport, le renforcement de capacité pour la production de compost continu est gage de d’enrichissement du sol et production de légumes agro écologie. C’est pourquoi, nous pensons que pour une bonne réussite de l’agriculture saine il faut utiliser du compost.
Choix de matériaux pour fabriquer le compost ?
On fabrique le compost avec ce qui suit de préférence local :
Pailles ;
Des résidus de récolte ;
De l’eau (les eaux usées peuvent être mise en contribution) ;
Des déjections animales et la terre de surface qui sont ajoutées pour favoriser la décomposition des matériaux ;
De la cendre ou le reste des os des animaux mort ;
La fabrication du compost en andain :
Pour fabriquer le compost en andain, il faut procéder comme suit ;
Délimiter une aire de 2m de long sur 1,4 m de large à l’abri du soleil et du vent ;
Décaper de 20 m cette aire ;
Tapisser le fond et les parois avec une couche de termitière ou déjections de bovins ou d’argile sur les terrains perméables pour éviter l’infiltration ;
Planter une grosse perche en bois au milieu de cette aire et une à chaque côté de l’aire délimitée ;
Couper les pailles ou résidus de récoltes en petites morceaux pour favoriser une décomposition plus rapide ;
Procéder à la mise en tas cet aire de la manière suivante :
Mettre une première couche de 40 cm de paille ;
Arroser et tasser ;
Épandre comme microflore 1 à 2 kg de cendre végétale ou de terre de surface ou de déjections de bovins, de volailles ou de chauve-souris, de la cendre végétale, de la terre de surface ou de déjections de bovins.
Avoir une hauteur du compost d’un (1) mètre ;
Enlever la perche qui laisse un trop central d’aération ;
Arroser le tas au moins une fois par semaine s’il ne pleut pas avec 6 ou 7 seaux d’eau ; à cet effet, mettre à contribution les eaux ménagères ;
Retourner le tas après tout en ayant soin de ramener au milieu les parties en bordure ;
Arroser 2 à 3 seaux d’eau si la paille était mouillée et 5 à 7 seaux d’eau si la paille n’était pas mouillée ;
Veiller à ce que la première couche soit suffisamment damée ;
Couvrir de feuilles puis y déposer des objets lourds ;
Contrôler si le bas n’est pas suffisamment décomposé et le retourner une seconde fois au bout d’un mois.
Ainsi, le compost est prêt à être utilisé au bout de 2 à 3 mois après la mise en tas.
La formation s’est tenue du 22 au 25 novembre 2021 au village de Ingath Itikh Amara de Salemata