
Ce vendredi 29 novembre 2021 s’est tenu à la salle de conférence de l’émergence de Mako, l’atelier de lancement du projet « agriculture et pêche durables « . La rencontre a été présidée par Monsieur Lamine DIOP, sous-préfet de Bandafassi, en présence du représentant du maire de Tomboronkoto, de l’adjoint au conservateur du parc national de Niokolo Koba, du coordonnateur du projet, des services techniques de l’agriculture, de l’ARD, de la DREEC de Ziguinchor.
Les objectifs visés sont d’informer les populations sur les activités prévues dans le cadre du projet, créer une dynamique de catégories d’acteurs autour du projet
Pour fixer les jeunes et les femmes, autour de l’agriculture, le GIE a senti le besoin d’initier le « projet agriculture et pêche durables à Mako », Ce micro-projet a bénéficié d’un financement du projet d’appui au Plan National d’Adaptation du Sénégal (PNA/FEM) qui vise à renforcer la capacité des acteurs techniques et des communautés locales à mieux évaluer l’impact du changement climatique et à s’adapter au besoin. Lequel projet est également financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial et le Programme des Nations Unies pour le Développement pour une période de 3 ans.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, il est prévu de développer le maraichage de toute saison, de mettre en place deux bassins de 12 m3 pour la production de poissons marchands tous les 6 mois soit deux opérations par année pour participer à la production de protéines animales et diminuer drastiquement les pratiques de braconnage dans la zone et la destruction du Parc.
Pour vaincre la résilience alimentaire, le GIE compte mettre en place un périmètre maraîcher d’un hectare équipé en puits forage et pompe solaire pour une production de légumes agro-écologique combiné à une production de poissons marchand à petite échelle avec la construction de deux bassins pour l’élevage de poissons dont les eaux seront utilisées dans l’arrosage des légumes. Ces activités permettront aux membres du groupement de contribuer à la conservation de la biodiversité du parc et sa périphérie contrairement aux activités d’exploitation minière menées par les grandes compagnies.
L’agriculture, l’élevage, la pêche continentale et l’exploitation minière occupent une place de choix dans cette commune. En effet, cette commune du département de Kédougou dispose d’une forêt riche en produits non ligneux, de terres fertiles et d’une bonne pluviométrie avec 1252mm en moyenne sur les 10 dernières années (SDDR Kédougou). Ce qui explique la diversité des activités surtout des femmes qui s’activent principalement dans la transformation des produits locaux et dans les cultures maraîchères.